Au fur et à mesure que les années passent, il devient nécessaire d’adapter son quotidien afin de vivre en toute sécurité. Avec le temps, des signes de perte d’autonomie apparaissent et le risque de chute augmente chez les seniors. C’est pourquoi de nombreuses personnes souhaitent équiper leurs proches d’une solution de téléassistance. Cela permet aux aidants d’être rassurés au quotidiennement ainsi qu’aux seniors de vivre et profiter sereinement de leurs domiciles.
Vous souhaitez que l’un de vos proches s’équipe d’une solution de téléassistance, mais ce dernier refuse ? Découvrez dans cet article les raisons ainsi que des conseils pour l’accompagner au mieux dans ce processus d’acceptation.
Face à cette opposition, vous pouvez vous retrouver démunis car vos actions font suite à des inquiétudes et se heurter au refus génère d’autant plus de craintes et d’incompréhensions. Si le dialogue peut devenir compliqué, la relation est également impactée, remettant en question votre rôle d’aidant alors que votre souhait est uniquement de savoir votre proche en sécurité et d’être rassuré au quotidien.
Quelles sont les causes de ce refus ?
Il y a plusieurs raisons au fait qu’une personne âgée refuse une solution de téléassistance, il faut comprendre ses réticences et répondre à ses interrogations.
Accepter que l’on est en perte d’autonomie est une situation difficile, elle est bien souvent perçue comme dégradante et peut parfois même générer un sentiment de honte. De ce fait, certaines personnes ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé. Elles ne prennent donc pas pleinement conscience de l’impact de ces derniers sur leur quotidien et des risques que cela peut engendrer. Aborder ce sujet avec votre proche peut être délicat, il peut se sentir infantilisé ou dévalorisé. Une sensation de rôles qui s’intervertissent avec comme idée que c’est aux parents de prendre soin des enfants et non l’inverse. Pour ces raisons, votre proche peut se fermer à la discussion voir même aller jusqu’à se braquer.
Les solutions de téléassistance telles que le bracelet ou le médaillon, bien que très légers et pratiques, restent contraignantes à porter pour un senior. Beaucoup rejettent ces dispositifs trop stigmatisants à leurs yeux et jugés peu esthétique. En effet, le port d’une solution de téléassistance donne la sensation d’exposer aux yeux de tous, sa perte d’autonomie.
De plus, l’une des raisons qui peut pousser une personne âgée à refuser la téléassistance est la peur d’être délaissé par ses proches, pensant que la solution de téléassistance viendra se substituer aux visites à son domicile. La technologie est là pour aider l’humain, mais ne vient en aucun cas remplacer sa présence.
Parfois, c’est simplement la peur et le manque d’information qui va provoquer un refus. En effet, ce sont des nouvelles technologies avec lesquelles nos aînés ne sont pas familiers. Les renseigner sur la méthode de fonctionnement, le coût financier, les accompagner pour trouver des aides financières ou pour remplir le contrat apaisera plusieurs de leurs craintes. Enfin, en fonction des services proposés (caméra, micro, localisation, …), un sentiment d’intrusion peut apparaître, il est important d’avoir le consentement de votre proche pour la solution choisie.
Si vous faites face au refus de la part de votre proche, la première chose à faire est donc d’en discuter afin de comprendre les raisons. Cela vous permettra d’apporter les réponses nécessaires afin de le rassurer et d’ouvrir le dialogue pour trouver un terrain d’entente.
Comment trouver la bonne solution ?
Afin que votre proche comprenne votre démarche, n’hésitez pas à faire part de vos inquiétudes. Il est parfois indispensable de faire appel à un tiers, notamment à un professionnel de santé. Vous pouvez aborder le sujet avec son médecin traitant ou son pharmacien. Ainsi, vous recevrez du soutien dans votre démarche et votre proche aura plus de facilité à accepter la situation si le dialogue vient d’un professionnel de santé en qui il a confiance et qu’il connait depuis plusieurs années.
Si votre proche craint d’être délaissé au profit d’une solution de téléassistance, expliquez-lui que cela ne viendra pas remplacer vos visites ainsi que vos appels, mais plutôt le sécuriser lorsqu’il est seul au domicile, par exemple la nuit ou lorsque vous travaillez. La solution NOVIAcare tisse un lien de confiance avec un entourage prêt à aider en s’appuyant sur un réseau de proximité (famille, amis, voisin) qui peut intervenir en cas de besoin. La téléassistance ne vient, bien évidemment, pas se substituer à la présence d’un proche, mais plutôt la compléter. Savoir votre proche en sécurité et être rassuré sur le fait qu’aucune anomalie ne survient dans son quotidien, permet de vous concentrer sur d’autres sujets lors de vos visites ou appels et ainsi d’avoir des discussions plus plaisantes, basées sur le partage de bons moments et moins sur l’inquiétude.
Concernant le coût financier, il existe de nombreuses formules sur le marché de la téléassistance. Si vous choisissez une solution agréée « service à la personne », vous bénéficiez d’un crédit d’impôt égal à 50% de la dépense totale. Cela reste une aide non négligeable pour le payeur.
Enfin, plusieurs solutions ne nécessitent pas le port d’un bracelet ou d’un médaillon, permettant à la personne d’incorporer pleinement la téléassistance dans son quotidien. NOVIAcare, intègre un bracelet d’alerte qui n’est pas obligatoire. En effet, nos capteurs ainsi que la box apprennent et définissent les habitudes de vie de la personne et son activité au quotidien. Cela permet de détecter si des anomalies apparaissant et de signaler une suspicion de chute. Ce système est non intrusif, puisque la box n’écoute pas les conversations et le micro se déclenche uniquement en cas d’appel du centre de téléassistance suite à une alerte. Les capteurs ne sont pas équipés de caméra et respectent donc la vie privée de la personne.
Pour que la téléassistance soit la plus pertinente et efficace possible il faut trouver la solution qui conviendra à vos besoins et à ceux de votre proche. Cette décision peut prendre du temps et si votre proche ne souhaite pas dialoguer, n’hésitez pas à suivre les conseils que nous avons énumérés plus haut.
